Appel à action : il est encore temps, reprenons notre avenir en main !

Appel pour le climat de plusieurs organisations dont la LDH

L’été 2018 constitue la bande annonce de notre avenir. Un film catastrophe : inondations, incendies, sécheresse, effondrement de pans entiers de montagnes, records de chaleur en Arctique et accélération de la fonte de la calotte glacière, mousson meurtrière, baisse de la population de nombreux oiseaux et insectes sortent peu à peu de l’extraordinaire pour entrer définitivement dans notre quotidien.

Malgré l’urgence, les dirigeant-e-s politiques comme économiques continuent à tergiverser, sur chaque dossier, chaque décision, quand ils ne cèdent pas au mirage des fausses solutions, aggravant ainsi leur responsabilité historique et nous précipitant un peu plus vite dans le mur. Face à chaque nouvelle alerte, comme celle donnée par le GIEC cette semaine, leur inaction coupable confine de plus en plus de citoyen·ne·s au désespoir et au repli-sur-soi.

Pourtant, il est encore temps. Mais nous devons agir vite. Nous n’avons plus le temps d’attendre que d’autres agissent à notre place. Nous sommes donc en première ligne. Et nous sommes prêt·e·s à assumer nos responsabilités – par delà nos divergences, nos différences et nos marges de manœuvres respectives – et à agir pour contraindre celles et ceux qui nous dirigent à exercer les leurs.

Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à changer nos comportements : nous consommons localement et des produits soutenables, nous apprenons et réinventons la sobriété, le partage et la solidarité, achetons moins et jetons moins, privilégions les modes de transports doux, réduisons notre consommation de viande et notre empreinte écologique. Nous devons accélérer ces changements. Car les petits pas ne suffisent pas, et nous n’avons pas tou-te-s la même capacité à changer nos modes de consommation. Nous devons donc peser sur nos dirigeant·e·s pour qu’elles et ils lèvent les nombreux obstacles qui freinent la généralisation de ces modes de consommation responsables, locaux et soutenables.

En parallèle nous sommes prêt·e·s à nous organiser pour peser collectivement. Car l’un n’ira pas sans l’autre. Car là non plus, les petits pas de suffisent pas. Face à des politiques inopérantes, nous devons donc nous mobiliser : pour contrecarrer le pouvoir des lobbies, faire changer d’échelles les alternatives, rompre avec les industries destructrices du climat et de l’environnement, faire vivre les solidarités au plus proche comme au plus lointain de nous. Nous devons agir à tous les niveaux pour dessiner un autre avenir qu’un monde de violence, de guerres, d’inégalités et de repli : un avenir écologique, social et féministe.

Nous devons résister et créer, bloquer et inventer, désapprendre et réapprendre, et prendre soin les un-e-s des autres. Nous sommes des centaines de milliers à être descendu·e·s dans nos villes et nos villages, le 8 septembre dernier, pour affirmer que nous sommes le sursaut dont nous avons besoin.

L’alerte rouge a sonné. Dès le 8 octobre, nous nous saisirons du rapport du GIEC pour pousser nos élu·e·s à transformer nos territoires et demander des comptes aux entreprises et aux banques. Puis le 13 octobre, nous descendrons à nouveau dans les rues, et rejoindrons les nombreuses marches pour le climat.

Communiqués de la LDH

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