Les océans régulent la température de notre planète et stockent les gaz à effet de serre. Leur préservation est essentielle pour notre survie. Pourtant, Total cherche à étendre ses activités polluantes dans l’Arctique, et l’État français étudie actuellement la possibilité de garantir ce projet destructeur avec des fonds publics (1).
Autour du Pôle Nord, l’Océan Arctique est de plus en plus menacé. C’est l’un des exemples les plus choquants du réchauffement climatique : la couche de glace s’amincit et les hivers sont de moins en moins longs, affectant notre équilibre climatique partout ailleurs. Des cratères y sont creusés par des explosions de méthane causées par la fonte du pergélisol, et des bactéries mortelles endormies comme l’anthrax ont pu resurgir, contaminant des dizaines de personnes et des milliers de rennes. Cet écosystème fragile doit être protégé par tout moyen, et non menacé par la pollution massive d’exploitations gazières.
Pourtant, après un premier méga-projet gazier (i.e. Yamal LNG), Total cherche aujourd’hui à étendre ses activités dans l’Arctique avec un nouveau projet : Arctic LNG 2. Et l’État français étudie, en ce moment, la possibilité de garantir celui-ci à hauteur de 700 millions d’euros à travers la Banque publique d’investissement (BPI). Nous devons mettre fin à cette voracité éhontée qui pousse notre planète au bord du gouffre !
L’Arctique est un des endroits où le changement climatique se ressent le plus violemment et il est inadmissible que l’on continue à y autoriser des projets destructeurs. Il n’y a plus de place dans notre budget carbone pour explorer de “nouvelles frontières” en matière d’hydrocarbures. Garantir Arctic LNG 2 c’est signer l’accélération du dérèglement climatique. Empêchons Total de transformer le trésor commun qu’est l’Arctique en un cratère stérile !