Journée d’étude « La place du patient dans le soin : plus de qualité, moins d’inégalités ? »

Journée organisée par le groupe de travail « Santé, bioéthique », matinée ouverte à toutes et tous sur inscription

Le samedi 2 novembre 2019 de 9h à 13h

au siège de la LDH, salle Dreyfus, 138 rue Marcadet 75018 Paris.

 

Dans le prolongement des travaux de la journée du 30 mars questionnant l’effectivité de la démocratie sanitaire, quelles synergies droits des patient-e-s / droits des soignante-s (à une formation de qualité, inventive et indépendante des lobbies… encourageant le travail en équipe, à des conditions de travail le permettant), pour une co-construction du soin, plus globalement pour que chacun puisse devenir co-acteur de sa santé ? Comment peser efficacement ensemble sur les déterminants environnementaux et sociaux de la plupart des pathologies ? et contre la situation dégradée du système de santé ?

 

Programme de la matinée de 9h à 13h : réunion ouverte à tout public sur pré-inscription 

9h30-10h présentation du déroulement et des intervenants; 6 à 8 très courts témoignages de situations vécues ou observées par des personnes soignées ou soignantes, dont au moins une en service hospitalier, sur la thématique globale de la matinée

10-11h exposé de Martin Winckler en rebondissant sur les témoignages, autour de la thématique de la journée suivi d’un débat. Martin Winckler a contribué à faire évoluer les pratiques médicales particulièrement en matière d’écoute de la parole des femmes. Auteur de nombreux romans autobiographiques (popularisé notamment par l’adaptation cinématographique d’un des premiers La maladie de Sachs) et ses essais dont en 2017 Les brutes en blanc – la maltraitance médicale en France, il est stigmatisé par le Conseil de l’Ordre mais auditionné par la CNCDH à ce sujet en 2018 en particulier sur les maltraitances subies par les enfants dits intersexes, à propos desquels la LDH a publié un communiqué le 9/9/2019 et interpelé la Ministre de la santé sur le projet de loi bioéthique.

11h15-12h15 courtes communications de membres d’association de patients suivies de débats :

  • Valérie Chigot, radiologue, militante du Collectif de défense de l’hôpital public interviendra sur « Cancer du sein: dépister sans informer ? »
  • Anne-Claire Rafflegeau, infirmière, militante du Collectif inter urgences (co-responsable relations presse) fera le point sur la difficulté de pratiquer des soins de qualité en services d’urgence hospitalier du fait des dégradations motivant les luttes en cours.
  • Frédéric Pierru, sociologue de la santé, chercheur CNRS, initiateur du « Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire », auteur de nombreux ouvrages sur l’hôpital, d’études sur la protection des données de santé et l’usage des banques de données, de l’article  D’où vient la crise des urgences – Le cauchemar de « l’hôpital du futur » dans le Monde Diplomatique, octobre 2019.

12h15-12h50 exposé de Michel Bass, médecin sociologue, auteur notamment de Mort de la clinique – analyse de la fracture du système de santé, sur les inégalités sociales et territoriales du soin accrues avec l’âge (en quoi  l’Ehpad est une réponse insatisfaisante à un vrai besoin); et rebondissement possible d’un responsable de l’AD-PA avec son président et co-auteur du communiqué commun avec la LDH, Pascal Champvert.

12h50-13h bilan des réflexions et perspectives par Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH.

 

Paris, le 29 octobre 2019

Communiqués de la LDH

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