Julius et Ethel Rosenberg, victimes d’une justice inéquitable

Julius et Ethel Rosenberg, victimes d’une justice inéquitable

Le 5 avril 1951, deux citoyens américains, Julius et Ethel Rosenberg, étaient condamnés à la peine capitale au terme d’un procès à charge et inéquitable. Malgré une très large protestation mondiale, ils ont été exécutés par électrocution le 19 avril 1953.



A l’occasion de ce triste anniversaire, la Ligue des droits de l’Homme rappelle son attachement à ce que toute justice soit rendue dans des circonstances où les droits des personnes, leur présomption d’innocence, la présentation publique de preuves et leur étude contradictoire soient respectées, et le refus de tout secret dû à un supposé « intérêt supérieur ».

Or, dans le cas de l’ « affaire » Rosenberg − euphémisme qui atténue les responsabilités politiques du gouvernement américain de l’époque −, Ethel et Julius Rosenberg ont subi les méfaits d’une justice aux ordres et d’une conception archaïque de la punition.

La Ligue des droits de l’Homme rappelle son opposition totale à tout traitement inhumain, et singulièrement à la peine de mort. C’est l’un de ses engagements majeurs, car aucune cause, aucune politique, aucune situation internationale ne justifie le recours à l’exécution capitale.

Elle organisera en avril 2013, conformément aux décisions prises avec l’ex-association pour le réexamen de l’affaire Rosenberg, une commémoration du soixantième anniversaire de l’exécution des Rosenberg, pour une justice équitable, pour l’abolition universelle de la peine de mort.

Communiqués de la LDH

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