Tribune collective signée par plusieurs responsables d’associations dont Malik Salemkour, président de la LDH
La campagne présidentielle est l’occasion de fixer de nouvelles règles de gouvernance du numérique. Internet doit demeurer divers, porteur de communs, avec des espaces marchands et non marchands. Chacun est appelé à y devenir acteur et responsable.
Le numérique est plus qu’un outil ou une économie, il est une prise sur le monde. Il est moteur et levier de très nombreuses et profondes transformations de notre société, qu’il s’agisse des droits, de la culture, de l’éducation, de la démocratie…
Les transformations complexes qu’il induit, et auxquelles il participe créent des opportunités fortes, mais aussi des angoisses, des vulnérabilités. L’horizon positif d’ouverture et de recomposition démocratique qu’il portait s’est progressivement embrumé avec les anxiétés des nombreux laissés pour compte ou menacés par ces transformations.
Donner de la place aux acteurs de la société civile
Les dimensions anxiogènes et sécuritaires dominent souvent désormais les décisions collectives qui régulent le numérique. Les débats se polarisent, en oubliant le rôle et la place des acteurs de la société civile, dans leur diversité. On ne peut qu’observer l’effritement de nos libertés individuelles et collectives et les doutes de la société dans la capacité de gouvernance de ces technologies.
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