Meeting international le 9 novembre à la Bourse du travail de Paris, soutenu par la LDH
Ce meeting international vise à condamner la répression qui prévaut aujourd’hui en Algérie, mais aussi à faire connaître le sens politique du hirak et l’espoir démocratique qu’il représente, annoncent ses organisateurs dans un appel remis à notre rédaction parisienne.
Dans leur appel, les organisateurs de ce meeting rappellent que «depuis la mi-février 2019, un mouvement populaire massif et inédit dans l’histoire de l’Algérie fait renaître le rêve des Algériennes et des Algériens pour un pays libre et démocratique, où les citoyens veulent vivre dans la sécurité et dans la dignité».
Et que «par son caractère pacifique, son atout majeur et décisif, il ne cesse de rejeter le climat de peur, alimenté par des années de violation permanente des droits de l’homme et que le pouvoir cherche à activer de nouveau». Aussi «ces dernières semaines, le pouvoir autoritaire, représenté par le chef d’état-major de l’armée, a décidé d’imposer son agenda électoral en ‘‘ordonnant’’ l’organisation de l’élection présidentielle le 12 décembre prochain.
Son rejet massif comme les deux tentatives précédentes (avril et juillet derniers) fait craindre au pouvoir l’échec de son scénario». «En s’entêtant dans cette voie, en systématisant la répression – kidnappings, arrestations arbitraires de militants et de manifestants, passages à tabac de manifestants, matraquages médiatiques et campagnes de haine sur les réseaux sociaux, bouclage par la gendarmerie de la capitale, présence policière massive, etc. –, le pouvoir fait courir les plus grands dangers au pays, à sa stabilité et à sa cohésion.»
C’est pourquoi «face à cette répression, nous ne devons pas nous taire. Nous tenons à réitérer notre dénonciation ferme et vigoureuse des actes commis par un pouvoir autoritaire, et interpellons toutes les organisations de défense des droits de l’homme pour que cessent la répression, les persécutions en tous genres, et que soient libérés tous les détenus d’opinion». «Nous, associations et organisations algériennes en France, appelons toutes les consciences libres dans le monde à se joindre à cet appel pour apporter notre soutien au peuple algérien dans sa marche pacifique et résolue vers sa liberté.»
Les premiers signataires sont : Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) ; APEL-Egalité ; Collectif Debout l’Algérie ; Dzayer 2.0 ; Forum France-Algérie ; Front des forces socialistes (FFS) – France Nord ; Jil Jadid – Europe ; Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) – France ; Révolution du sourire ; Riposte internationale ; Union pour le changement et le progrès (UCP) – France.
Auxquels organisateurs se joignent des associations et organisations solidaires suivantes : Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort) ; Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (Asdhom) – France ; Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (Afapredesa) ; Association des Marocains en France (AMF) ; Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) ; Association des Tunisiens en France (ATF) ; Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF) ; Association Tous pour l’intégration des migrants au Maroc (Atima) ; Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) ; Collectif national pour les droits des femmes (CNDF) ; Collectif 3C ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Femmes plurielles ; Forum Palestine citoyenneté ; Immigration, développement et démocratie (IDD) ; Pour une écologie populaire et sociale (PEPS) ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (Utac) ; Ensemble ! ; Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ; Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ; Parti communiste français (PCF) ; Union syndicale Solidaires ; Ligue des droits de l’Homme (LDH).